..."Tout
au long de l'histoire, et probablement avant même ses fondements,
on a considéré le sexe comme un moyen à la fois
physiologique et symbolique de guérir cette fracture entre le
"soi " humain et le reste de l'univers. Le sexe a également
été utilisé pour réunifier symboliquement
l'humanité et le monde, en associant le flux de l'énergie
reproductrice au flux de l'énergie créatrice dans l'univers..."
..."Maintes sociétés conçoivent un lien entre
sexualité humaine et fertilité animale et végétale.
La fertilité de la terre est inextricablement liée à
la fécondité..."
..."Les godemichés ou, pénis artificiels, ont existé
de tout temps. Les habitantes de Lesbos utilisaient des objets en or
ou en ivoire , les Siennoises du XVIe siècle des objets de verre
qu'elles emplissaient d'eau chaude, les Françaises du caoutchouc
en forme de verge rempli de lait chaud..."
..."L'idée
que les murs sexuelles humaines sont en étroite relation
avec la bonne harmonie de l'univers et la fertilité de la Nature,
s'exprime dès les plus anciens textes connus, ceux de Sumer ou
d'Akkad, où il faut que soit consacrée charnellement l'union
du roi de la cité avec la prêtresse qui représente
le principe féminin du divin..." (Extrait
de l'article de Rica Etienne paru dans Univers santé de février
1996)
..."Pour
comprendre la sexualité, il suffit d'étudier la manière
dont sont constituées les gonades, c'est-à-dire les glandes
sexuelles. Dans l'organe sexuel masculin, une partie des cellules du
testicule est destinée à sécréter les hormones
mâles, les testostérones, et une autre à réaliser
les spermatozoïdes. Au niveau même de la glande il y a une
double fonction : l'hormone mâle va déterminer des actions
importantes sur le psychisme, la physiologie, le développement,
etc., de l'individu, alors que le système de création
des gamètes est essentiellement dirigé vers la reproduction.
Donc on voit bien que la sexualité a deux fonctions : une de
développement du psychisme, de contrôle de la vie relationnelle
de l'individu avec son environnement, et une basée sur la reproduction.
C'est une possibilité qui est donnée à l'individu
d'utiliser sa sexualité, soit uniquement pour la reproduction,
soit éventuellement pour réaliser une transformation interne
de sa personnalité, une rééquilibration de son
psychisme et de sa physiologie et peut-être même une réorientation
de ses courants d'énergie pour développer sa dimension
cérébrale d'une autre manière. Chauchard, un grand
physiologiste, disait : "Le plus grand organe sexuel de l'homme,
c'est le cerveau." Il est évident que les décharges
issues du paroxysme sexuel déterminent dans le système
cérébral l'ouverture éventuelle de nouvelles connexions
neuroniques qui permettent à l'individu de faire d'autres prises
de conscience.
Donc les personnes qui veulent utiliser leurs capacités à
fond et développer des parties de leur cerveau qui restent ignorées
- tout en sachant qu'elles n'utilisent quasiment que 10 % de leurs capacités
cérébrales, que leur cerveau pourrait vivre cinq cents
ans mais que c'est leur corps qui lâche en fonction de la réserve
de neurones - peuvent chercher dans la physiologie de leur corps un
moyen de surpotentialiser leurs capacités cérébrales
et, effectivement, d'atteindre d'autres niveaux de conscience, grâce
à la sexualité par exemple..."
(Extrait du livre "Femme, réponses essentielles"
d'IJP. Appel Guéry)
|
Christianisme
"Le plaisir n'est jamais exempt de péché !"
C'est au nom de cette conviction sèchement proclamée par
le pape Grégoire le Grand au VIe siècle que le Christianisme
a fait de la sexualité de l'homme et de la femme un champ clos
barré d'interdits"...
..."Le grand paradoxe à propos de la sexualité
est que le Christ n'en a rien dit. Sauf une phrase, souvent mal comprise,
sur les "eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à
cause du royaume des cieux."(Matthieu 19,10). C'est précisément
à ce propos que Jésus prononce concomitamment une de ses
paroles les plus mystérieuses :"qui peut comprendre comprenne
!". Toute la problématique est ici initiée. Les pères
de l'Eglise vont déduire de ce verset que le célibat est
supérieur au mariage, que le stade le plus parfait de l'homme
est la chasteté et que la sexualité est peu ou prou assimilable
au mal. A partir de là, toute la bible, l'Ancien comme le nouveau
testament vont être épluchés par les Pères
et relus dans un seul et même sens. Selon Uta Ranke-Heinemann,
si l'on respecte vraiment le contenu du texte de Mathieu, il apparaît
que Jésus répond là à une question de ses
disciples, plutôt inquiets. Le maître vient en effet d'asséner
une vérité révolutionnaire qui prend clairement
la défense de la condition féminine : "quiconque
répudie sa femme - pas pour "prostitution" - et en
épouse une autre commet un adultère"(Matthieu 19,9).
Il s'agit en fait d'interdire aux hommes de répudier leurs femmes
pour un rien, puis de se remarier à leur guise, ce qu'autorisait
alors la loi Juive. Interloqués par cette exigence tout à
fait nouvelle, les disciples rétorquent :"Si telle est la
condition de la femme, il n'est pas expédient de se marier".
C'est alors que Jésus parle de devenir eunuque "à
cause du royaume des cieux". Cette recommandation n'est donc pas
faite pour instaurer le renoncement sexuel ni pour recommander à
ses suivants le célibat intégral, elle sanctifie le refus
de l'adultère que constitue la répudiation. "Qui
peut comprendre comprenne", Jésus n'a pas ignoré
la difficulté d'entendement de cette injonction. Mais l'église
va s'en tenir au premier degré"...
..."Alors que le judaïsme ne contenait pas de méfiance
à l'égard de la sexualité, les grands docteurs
de l'église ont puisé dans certaines traditions païennes
pour élaborer leur morale. L'idée que toute morale procède
d'abord de la morale sexuelle est une idée propre au christianisme.
Pour paraître plus vertueux encore que les païens, les premiers
chrétiens, soucieux de voir leur foi gagner le plus grand nombre,
ont cherché à se surpasser. Dès Justin le martyr
(150 ap. J.-C.), on évoque avec admiration les cas de castration
volontaire de nombreux jeunes hommes chrétiens pressés
de se libérer de contingences de l'enveloppe corporelle. Origène
(185-254 ap. J.-C.), un des Pères de l'Eglise, se châtra
lui-même à l'âge de 18 ans par aspiration à
la perfection..."
..."C'est à St Augustin que revient la tâche de formaliser
la théorie du péché. C'est lui qui considère
le premier que le plaisir sexuel transmet le péché originel
et le transmet de génération en génération.
Alors que le livre de la Genèse dit que l'origine du péché
est "la connaissance du bien et du mal", Augustin fait une
lecture sexuelle d'un récit allégorique d'une tout autre
portée. D'où l'idée que l'adultère peut
exister au sein même d'un couple marié et légitime
dès l'instant où il y a plaisir..."
..."Convaincu que "rien ne détourne plus l'esprit de
l'homme des sommets que les caresses de la femme", Augustin régla
ses problèmes personnels par une doctrine qui s'inspire toujours
les prises de position de l'église. "Augustin, explique
le jésuite Paul Daladier, était marié et il a forniqué.
Il a été empêtré là-dedans..."
Mais il fallu attendre St Thomas D'Aquin(1225,1274), proclamé
"docteur angélique" par l'Eglise, pour relier toute
cette construction à un ordre cosmique. Saint Thomas commence
par définir le mariage en complétant l'oeuvre d'Augustin.
"Contre le plaisir sexuel, estime-t-il, il était nécessaire
d'utiliser un remède spécial à travers un sacrement".
Voilà donc le mariage devenu la contrepartie utilisée
du plaisir défendu..."
(extrait de l'article de Christian Makarian paru dans
Le Point de mars 1996)
..."Pour
la tradition catholique, la masturbation est honnie. Un "péché
d'impureté ". " Un acte en marge de la nature, contre
nature, allant contre le plan créateur de Dieu ", déclarait
en 1972 l'abbé Marc Oraison. A Rome, la Congrégation pour
la doctrine de la foi condamne la masturbation considérée
comme "grave désordre moral" au même titre que
l'homosexualité ou la sexualité hors mariage. Le huitième
péché " capital " serait-il la masturbation
?..."
(Extrait de l'article de Dimitri Galitzine paru dans
VSD)
..."Une
féminité charnelle mystique et religieuse, dont l'énergie
provenait de la sexualité et dont la sagesse provenait de la
connaissance d'Eros, était une menace pour l'Eglise de Rome.
L'Eglise catholique interdit la contraception, et les Mormons condamnent
la pratique sexuelle après la ménopause. Toutes ces règles
ont exercé un contrôle de type masculin sur la femme, la
portant à considérer le sexe avec appréhension.
Les premiers pères de l'Eglise n'ont pas seulement mis en doute
le fait que la femme eut une âme, de plus ils la considéraient
comme pécheresse et souvent cause du péché des
hommes auxquels on enseignait que même un honnête désir
sexuel était une réaction aux diaboliques manipulations
féminines. Une manifestation extrême de ce comportement
est la conviction de l'église médiévale qu'une
femme violentée n'était pas seulement responsable de la
violence subie mais aussi de la perte de l'âme de l'agresseur.
L'Inquisition, créée pour combattre les Cathares, se chargeait
aussi d'identifier et de punir les sorcières..."
(extrait du
livre "La révélation des Templiers" par Lynn
Picknett et Clive Prince)
" Les abus
sexuels exigent repentance du Vatican"
Le gouvernement d'Ottawa et plusieurs églises, en effet
font l'objet de plus d'un millier de plaintes pour abus sexuels de la
part d'anciens élèves internes
Marianne- 12 au 18
0ctobre 1998.
Judaïsme
..."Dans le judaïsme, sexualité et mariage ne vont
pas l'un sans l'autre. Toute la codification religieuse étudie
la sexualité uniquement dans le cadre du mariage. Mais ceux qui
convolent ont l'obligation de pratiquer la sexualité et ce, bien
sûr, à des fins de procréation. C'est toute la raison
d'être de leur rencontre. La sexualité est le fondement
de l'amour, ce qui est très explicite dans la Genèse.
A propos de l'union d'Isaac et de Rebecca, on peut lire : "Isaac
prit Rebecca pour femme et il l'aima."..."
..."Le judaïsme impose à l'homme d'accomplir son devoir
sexuel, qui est un droit pour la femme. Cette codification implique
que l'acte soit consenti et ne peut donc en aucun cas être imposé
à l'épouse sans son consentement. La sexualité
vécue exclusivement à travers le mariage implique la condamnation
de toutes les autres formes de sexualité : zoophilie, masturbation
et homosexualité...."
..."Concernant les IVG, on a l'habitude de se référer
au Talmud , qui précise que la santé psychologique et
physique de la mère prévaut en tout état de cause
sur l'embryon ou le bébé. Quant à la contraception
moderne, seule la pilule qui empêche l'ovulation est acceptée.
Mais le grand rabbin Sitruk s'est prononcé contre l'usage du
préservatif (puisque cela reviendrait à admettre l'homosexualité
ou toute autre forme de sexualité extraconjugale)..."
(extrait de l'article de Christian Makarian paru dans
Le Point de mars 1996)
Bouddhisme
..."Religion d'ascèse contemplative, le bouddhisme proscrit
"l'inconduite concernant les plaisirs sensuels". Dans cette
religion où Dieu n'existe pas, le principe de base est de se
délivrer de toute passion qui rattache l'homme à ce bas
monde afin d'arriver à la négation parfaite de son apparence
terrestre (le nirvâna). A ce titre sont exclus tous les comportements
qui font souffrir autrui (viol, inceste et même adultère).
Mais, pour le reste, il n'y a pas de vrai tabou. Selon les pays, la
polygamie peut être admise, ainsi que la polyandrie. De même,
les relations préconjugales ou l'homosexualité sont tolérées
si elles n'entraînent pas la souffrance d'une âme rétive..."
(extrait de l'article de Christian Makarian paru dans
Le Point de mars 1996)
Hindouisme
..."Foi polythéiste conditionnant une attitude morale, le
"varnâshramadharna", qui oblige chacun à des
devoirs précis selon sa caste. La philosophie générale
est celle d'une délivrance du corps et de l'esprit qui suppose
un véritable épanouissement sexuel. Non pas qu'il n'existe
aucune règle (notamment vis-à-vis de l'homosexualité,
très mal vue), mais la jouissance sexuelle est un bien accordé
par les dieux au couple. Ce que les innombrables fresques représentant
toutes sortes de positions (le kâma-sûtra) illustrent au
mieux..."
(extrait de l'article de Christian Makarian paru dans
Le Point de mars 1996)
Islam
..."Loin de jeter l'anathème sur les plaisirs du sexe, l'islam
les glorifie. Le Coran, qui leur consacre des centaines de versets,
incite les bons musulmans à se livrer avec ardeur au nikah, c'est-à-dire
au coït légal avec les épouses et les concubines
: "O vous qui croyez, ne vous interdisez pas les plaisirs qu'Allah
vous a déclarés licites." Quand au Prophète
lui-même, il confiait souvent à ses compagnons qu'il pouvait
aisément "se passer de nourriture et de boisson, mais de
femmes, jamais".
..."Le Prophète précise, selon sa jeune épouse
préférée, Aïcha, que le coït "repose
l'âme, fortifie la volonté, éclaire l'esprit, améliore
la vue, éloigne les maladies, prévient la folie et assouplit
le corps"..."
..."Cependant, tout en exaltant les plaisirs de la chair, le Coran
et la sunna codifient la pratique de la sexualité. Ainsi, l'homosexualité
est-elle fortement condamnée par l'islam et rejette également
(contrairement à une idée largement répandue) l'excision
des femmes. Cette pratique barbare, qui survit en Egypte, au Soudan
et dans certaines régions de l'Afrique musulmane, n'est nullement
justifiée ni par le Coran ni par les hadith. Le mariage temporaire
ou mariage de jouissance, contracté pour quelques heures ou quelques
jours, serait toléré par l'islam. Si la contraception
est plus ou moins admise, l'avortement, lui est très clairement
interdit par le Coran..."
(Extrait de l'article de Christian Makarian paru dans
Le Point de mars 1996)
La religion musulmane a un jugement qui diffère selon ses courants
:
- le rite malékite interdit sans concessions l'onanisme
- les trois autres rites : chafite, hambalite, hnifite acceptent certains
dérapages " en cas de force majeure ".
|
..."Un consensus chez les sexologues : "Se masturber est la
chose la plus naturelle qui soit". Le bébé comme
le jeune enfant prend plaisir aux attouchements sexuels. L'enfant parvient
à calmer son inquiétude ou sa nervosité en se caressant..."
..."Les adolescents découvrent en général
la masturbation vers l'âge de 10-12 ans, moyen d'expérimenter
son sexe..."
..."Chez la femme, les zones érogènes vont au-delà
du vagin et du clitoris, s'étendant jusqu'aux bourgeons mammaires,
au cou, à la face interne des cuisses..."
..."Chez l'homme l'excitation peut survenir de façon spontanée
à l 'évocation d'une femme, d'un parfum, suivie d'une
érection qui peut se prolonger douloureusement en l'absence d'éjaculation.
La seule façon d'évacuer la tension sexuelle est la masturbation..."
(Extrait de l'article de Rica Etienne paru dans VSD)
..."Puis
succès des livres " Autoportrait en érection "
de Guillaume Faber et " De la masturbation " de Mark Emme,
professionnel de l'onanisme, " masseur érotique " il
a relaxé près de 2 000 personnes. Dans son livre pratique
sur la masturbation masculine, il donne 41 méthodes pour se donner
du plaisir. Bref, sans une sérieuse et régulière
pratique de la masturbation, pas de bonheur dans le couple ! C'est une
thérapie dans les problèmes d'érection (notamment
en cas d'éjaculation précoce)..."
(Extrait de l'article de Françoise Dangerfield
paru dans VSD)
Dans les cliniques
sexologiques américaines et allemandes : le vibromasseur peut
être remboursé au même titre qu'un banal médicament.
Déclaration de Woody Allen : " Me masturber, c'est faire
l'amour avec quelqu'un que j'aime plus que tout
. "
..."Dans
son livre, " La sexualité au fil de la vie " Gilbert
Tordjman annonce que 95% des adolescents se masturbent, s'il existe
une anomalie, elle se situe plutôt du côté des non-pratiquants..."
..."La masturbation, une thérapie ? Aux Etats-Unis, où
les cliniques sexologiques qui organisent des thérapies onanistes
individuelles ou de groupe se multiplient, les spécialistes en
sont persuadés. En France le docteur Cudicio conseille aux femmes
frigides ou anorgasmiques, non pas de se masturber, mot qui choque encore
beaucoup de patientes, mais de se caresser en prenant leur temps, afin
de découvrir un corps qu'elles connaissent, à son avis,
très mal. Pour le docteur Tordjman, la masturbation constitue
d'ailleurs " l'une des prescriptions les plus efficaces de l'arsenal
thérapeutique pour pallier l'anorgasmie féminine. "
De plus, la masturbation pratiquée dans un couple de façon
réciproque accroît considérablement la sensation
érotique et cesse d'être un spectre terrifiant et honteux..."
..."Le docteur Steckel insiste sur la fonction sociale de la masturbation
: c'est une protection pour la société contre des êtres
malheureux aux instincts trop puissants et aux inhibitions morales trop
faibles. Bref, si l'on interdisait la masturbation, on rendrait individus
et couples très malheureux et le nombre des délits sexuels
augmenterait..."
..."La plupart des psy et sexologues affirment que la masturbation
serait donc une pratique naturelle, saine, bénéfique et
même d'intérêt public..."
(Extrait de l'article de Sylvie Lotiron paru dans
VSD)
Ecoles
d'amour
Dans différents pays : France, Suisse, Belgique, Etats-Unis,
Angleterre ont été créées des écoles
"d'amour" dont le but est de redécouvrir le plaisir
par différentes méthodes : relaxation, massage, masturbation
Ces écoles d'amour ne sont pas le fruit du hasard, elles répondent
à un besoin émanant d'une humanité en crise de
sexualité. Elles proposent des soins pouvant guérir l'anorgasmie
ou l'éjaculation précoce. Cette déferlante des
écoles d'amour n'a donc rien d'étonnant.
Muriel Dagmar qui se déclare être " professeur d'amour
" (titre de son livre) propose des exercices pratiques.
Betty Dodson, sexologue aux USA, professeur d'amour, apprend aux femmes
à se donner du plaisir depuis plus de vingt ans en cours collectif
ou privé.
En 1970, Rajneesh, maître hindou apprend aux américains
à maîtriser leur énergie sexuelle. Il crée
des écoles, organise des séminaires. Sur la côte
ouest le tantrisme devient la pratique sexuelle à la mode.
Margo Anand (auteur de "L'art de l'extase sexuelle") inspirée
du tantrisme, prône le dépassement de l'orgasme sexuel
ordinaire pour parvenir à un orgasme plus complet, privilégiant
la découverte de soi-même et de l'autre. Son but : l'atteinte
de l'extase. Le chanteur Sting en est un fidèle adepte.
Violence
sexuelle
..."En Algérie les terroristes kidnappent les jeunes filles
pour les transformer en esclaves sexuelles. Il y a l'Indonésie
où, au printemps dernier, le viol est devenu l'une des armes
favorites pour terroriser la minorité chinoise. Il y a eu la
Bosnie et le Rwanda où le viol faisait partie du dispositif d'épuration
ethnique. Les violences sexuelles, certes, ne sont pas nouvelles puisque
le corps des femmes a toujours été un enjeu des conflits.
Mais il semble que le viol revête, dans les ravages de notre fin
du XXème siècle, une ampleur qu'il n'avait pas auparavant..."
..."Longtemps, les viols commis pendant les conflits ont été
cachés sous une lourde chape de silence. Pendant la Première
Guerre mondiale, les Allemands ont systématiquement violé
les femmes dans le nord de la France. Il s'agissait de provoquer la
terreur de la population civile. D'autres tels que ceux, massifs, commis
par les soldats soviétiques quand ils sont entrés dans
Berlin en 1945..."
..."Par leur combat certaines femmes ont réussi à
faire franchir un pas immense à la loi internationale : depuis
1946, le viol est considéré comme un crime de guerre,
et non plus comme un aléa. Le tribunal pénal international
de La Haye le considère comme un crime contre l'humanité.
Ce crime est pourtant de plus en plus perpétré..."
(Extrait de l'article d'Annick Le Floc'Hmoan paru
dans Elle du 23/11/98)
Virginité
..."Physiologiquement, il n'a aucune fonction. L'hymen, cette petite
membrane souple qui marque l'entrée du vagin, ne sert même
pas à protéger l'utérus... Ce n'est d'ailleurs
qu'un reste, qu'une trace de la formation des organes génitaux
féminins. Pour une raison qu'on ignore, il n'est pas tombé.
Serait-ce parce qu'elle est consciente de cette inutilité que
la nature non seulement n'a rien prévu de similaire pour l'homme,
mais, de plus, n'a accordé d'hymen qu'à de très
rares espèces animales ? ... Pour les hommes, l'hymen a représenté
un véritable abcès de fixation. On a répudié,
couvert d'opprobre, banni, exécuté même, des femmes
qui avaient perdu leur fleur. Il n'y a pas si longtemps encore, on exhibait
en France, le lendemain de la nuit de noces, le drap taché du
sang de la défloration. Abandonnée même en Sicile,
la coutume perdure dans les pays arabes et en Chine. En Afrique, on
pratique toujours l'infibulation (le clitoris et les lèvres sont
retirées et les deux bords de la vulve cousus ensemble). Deux
mille réfections chirurgicales d'hymen seraient effectuées
en France chaque année !... Le culte masculin de la virginité
émanerait-il donc d'une sorte de peur panique ancestrale, irraisonnée,
de la femme ? Le mythe du vagin denté ou venimeux se retrouve,
avec des variantes, dans d'innombrables cultures. Et la défloration
s'accompagne très souvent de rites d'initiation où l'on
invoque, comme chez les Romains, la protection des dieux, afin de neutraliser
les forces maléfiques de la vierge. Car la vierge a pour l'homme
une double signification : elle est innocente et facile à maîtriser,
mais aussi inconnue et dangereuse. Qui sait quelles forces obscures
ne se cachent pas en elle et ne vont pas se libérer au moment
de son ouverture ? Il faut donc qu'une autorité assermentée,
le plus souvent religieuse, se charge de cette tâche périlleuse.
Tel était d'ailleurs le sens du fameux droit médiéval
de cuissage. Loin de constituer un pouvoir discrétionnaire, il
s'agissait en réalité d'un service rendu par le souverain-père,
qui déflorait la vierge afin d'épargner à son vassal
le péril caché derrière l'hymen... A Rome, le feu
sacré de Vesta était entretenu par de jeunes vierges issues
des plus grandes familles. Objet de respect... mais celles qui fautaient
étaient enterrées vivante"....
(Extrait de l'article "Qui a inventé la
virginité ?" de Jean Marie Bretagne, paru dans le journal
ça m'intéresse)
|
L'orgasme
..."L'orgasme ne varie pas en fonction d'une stimulation clitoridienne
ou vaginale. L'orgasme s'exprime toujours et exclusivement par la contraction
simultanée et rythmique de tous les muscles du pelvis. Plus les
contractions sont violentes plus l'orgasme est intense. Ce n'est que
très récemment que ces contractions ont été
identifiées avec certitude comme étant à la source
de la jouissance..."
..."Une autre raison pour laquelle la distinction orgasme clitoridien-orgasme
vaginal est difficile à maintenir est d'ordre anatomique. En
effet, l'innervation des parties génitales de la femme forme
un réseau continu allant du clitoris à l'intérieur
du vagin et jusqu'à la région rectale. L'expression d'un
phénomène aussi puissant que l'orgasme ne peut donc pas
se limiter au clitoris et à sa périphérie immédiate
ou à l'intérieur du vagin..."
..."Le point G existe ! Plusieurs équipes de chercheurs
aux Etats-Unis et en Europe l'on même localisé de façon
très précise. Il se situe juste derrière la paroi
antérieure du vagin, à environ un tiers de sa sortie,
et il est constitué de deux très fines membranes aussi
innervées et sensibles que le clitoris. Les sexologues indiens
se désintéressent d'un débat qui est pour eux dépassé
: voilà plus de cinq cents ans que leur littérature et
leur médecine traditionnelle en font cas..."
..."L'obstacle majeur à la jouissance est l'anxiété,
indépendamment de sa cause. Marilyn Fithian et William Hartman
l'ont donc mesurée chez chacun de leurs sujets. Celle qui déclare
pendant le questionnaire qui précède le test qu'elle accède
à l'orgasme sans grande difficulté est aussi celle qui
a le niveau d'anxiété le plus bas. La thérapie
qui suivra montrera qu'elle est aussi la plus rapide à atteindre
l'orgasme multiple. Phénomène inverse pour celles souffrant
d'angoisse chronique : c'est dans les cas extrêmes de ce dernier
groupe que les deux chercheurs en physiologie ont trouvé les
femmes anorgasmiques. Le test se déroule dans leur laboratoire
de recherche, la femme pratique sur elle-même les stimulations
de son choix. Certaines connaissent bien leur corps et trouvent rapidement
la voie vers l'orgasme, la plupart y parviennent en huit minutes. Celles
qui ont déclaré "ne pas toujours avoir d'orgasme
lors de rapports sexuels" prennent une moyenne de vingt-sept minutes.
Les femmes anorgasmiques l'atteignent aussi parfois mais en plusieurs
séances. Fithian et Hartman concluent que l'orgasme ne vient
pas par chance, il s'apprend et se cultive. On peut alors le multiplier.
Le deuxième orgasme intervient à un rythme différent
selon la personne, en moyenne autour de deux minutes après le
premier et les suivants à des intervalles de trente secondes.
L'une de ces patientes a connu en une heure 134 orgasmes enregistré
sur ordinateur, soit plus de 2,2 par minute..."
(Extrait de l'article de Christian Clanet paru dans
Elle)
..."Des
personnes font une différence entre l'orgasme et le paroxysme.
On peut simplement dire que l'orgasme est une force qui prend emprise
sur la créature, plutôt en la dirigeant vers le bas et
l'extérieur, alors que le paroxysme pourrait être une atteinte
d'intensité réaxée, plutôt verticalement
et vers le supérieur, par une conscience qui veut contrôler
ses courants d'énergie interne..."
..." Les cas de frigidité sont très divers parce
que leur origine peut être d'ordre physiologique ou psychologique.
Si c'est d'ordre physiologique, les personnes se trouvent dans une situation
où souvent leur véhicule physique est très densifié,
très alourdi. Elles n'ont pas un bon rapport avec le système
de commande cérébro-spinal de leur corps physique. Par
exemple, elles peuvent être maladroites dans leurs gestes, incapables
de danser ou de nager correctement. Elles ont, en quelque sorte, une
insensibilité dans une partie de leur véhicule et des
rigidités de leur forme telles que les courants nerveux sont
affaiblis pour atteindre différentes couches du corps. Cette
situation est souvent liée au fait que des connexions neuroniques
ne sont pas éveillées dans l'être, soit parce qu'il
a subi des conditionnements qui l'ont conduit à utiliser des
connexions neuroniques préférentielles, en négligeant
toutes les autres, soit parce qu'il a eu des coiffes, des blocages qui
ont fait qu'il a complètement négativé certains
aspects de sa personnalité. Quelquefois cela peut être
dû à un mauvais régime alimentaire qui bourre le
corps de stéarines, de graisses animales très dures, le
rendant beaucoup plus rigide. De ce fait, les circulations d'énergie
à l'intérieur du corps et du système nerveux se
font difficilement. Donc, s'il y a ces blocages physiques, il est important
de dire aux êtres de faire un peu d'exercice, éventuellement,
de pratiquer une sorte de yoga, avec des mouvements accompagnés
d'une conscience interne dans la gestion du corps physique, et essayer,
par une gestuelle spontanée, de percevoir l'énergie qui
se déploie à l'intérieur de celui-ci. Ainsi petit
à petit, des lignes de communication énergétique
se rétablissent entre les divers niveaux de l'être. Ceci
est d'autant plus intéressant que les exercices physiques dégagent
de l'acide lactique, qui est une nourriture pour le système cérébral.
À partir du moment où on renforce le système nerveux
d'un être, on lui donne la possibilité de franchir des
zones de résistance et d'établir des interrelations beaucoup
plus aisées qui lui permettront d'avoir une meilleure maîtrise
de son véhicule.
Mais il peut avoir des problèmes d'ordre psychologique, des blocages
qui viennent de chocs issus de son enfance où il s'est recroquevillé
dans une partie de lui-même et est resté dans un état
d'infantilisme. À ce moment-là, une intervention très
précise de la conscience doit permettre de faire remonter l'être,
d'étape en étape, jusqu'à l'endroit où s'est
fait le blocage.
Il retrouve alors la communication avec cette partie de sa personnalité
qui est restée immature en arrière ; il l'aborde avec
beaucoup de délicatesse pour pouvoir établir avec elle
une relation de confiance en vue de la réacheminer, progressivement,
à travers tout un labyrinthe, vers une prise de conscience et
une nouvelle relation à l'environnement. Mais souvent on constate
que ces blocages psychiques sont associés à des cristallisations
quasiment au niveau physique, et l'être a de très grandes
difficultés à refaire des connexions entre telle ou telle
partie de son corps et tel ou tel niveau de conscience.
Quelquefois il faut essayer d'établir par force un chemin, d'ouvrir
une route à l'explosif, de dégager une voie d'accès
entre la conscience et le corps par des pressions, des actions parfois
douloureuses comme dans l'acupuncture. L'être doit donc faire
une nouvelle prise de conscience dans cette partie de son corps, parce
que les systèmes de condensation sont tels qu'ils l'empêchent
d'avoir un rapport avec celle-ci. Donc, petit à petit, il faut
rouvrir une voie de communication entre le corps et le cerveau, et établir
des décharges énergétiques jusqu'à temps
qu'une ligne d'intercommunication se réalise dans le système
nerveux et dans les connexions neuroniques.
Une fois que cette porte est rouverte, il faut moduler progressivement,
rassurer, remettre en route une communication plus harmonieuse. C'est
alors qu'il peut y avoir une sorte d'élévation du niveau
vibratoire général de l'être et la mise en circulation
de tous les courants d'énergie qui déterminent en lui,
petit à petit, une maîtrise telle de son véhicule
par son système de conscience de veille que le système
cérébral et le corps deviennent un lieu de passage unifié
harmonieux, permettant de faire circuler des énergies beaucoup
plus vastes, liées au tellurisme et aux dimensions cosmiques.
C'est à ce moment-là que l'être peut atteindre un
paroxysme transcendant son état ordinaire..."
(Extrait du livre "Femme, réponses essentielles"
d'IJP. Appel Guéry)
L'injaculation
..."Un homme peut maîtriser peu à peu son besoin d'éjaculer,
pour pouvoir décider ainsi quand relâcher sa semence, au
lieu de ressentir cette action comme un spasme involontaire. Par le
tantrisme, les hommes découvrent qu'ils n'ont même pas
besoin d'éjaculer pour se sentir satisfaits sexuellement. En
fait, ils peuvent, comme certaines femmes, faire l'expérience
d'orgasmes multiples, en séparant l'orgasme de l'éjaculation.
Ceci permet aux hommes de faire l'amour avec leur partenaire presque
indéfiniment. Un homme peut avoir un orgasme qui se manifeste
par de fortes vibrations génitales jusqu'aux subtiles sensations
d'un courant traversant tout le corps, sans émettre de sperme
: il n'y a pas de point de rupture post-éjaculatoire. La sexualité
sacrée accentue l'importance du plaisir prééjaculatoire
prolongé : l'intimité physique dont on jouit sans hâte,
pour elle-même..."
(Extrait du livre "L'art de l'extase sexuelle"
de Margo Anand Naslednikow)
..."Selon
les maîtres tantristes, garder son sperme équivaut à
garder son énergie. Cette pratique permettrait à l'homme
d'avoir des érections prolongées jusqu'à un âge
avancé..."
(Le tantrisme ou les secrets de l'amour à l'orientale
par Isabelle Palacin, Journal ,TOP SANTE de Juillet 1997)
La
masturbation
Onanisme : terme qui prend sa signification dans l'Ancien Testament
: Onan, 2ème fils de Juda, ayant eu des défaillances.
..."Comme le souligne le Dr Didier Jacques Duché, pédopsychiatre
auteur du livre "Histoire de l'onanisme, l'origine du mot masturbation
n'est pas clairement éta-blie : on considère le plus souvent
que le terme viendrait de manus (main) et stuprare (souiller ou profaner)
; pour d'autres, sa racine signifierait une ex-citation (turbatio) de
l'organe génital masculin (mas). On retrouve déjà
dans cette simple alternative toute l'ambi-guïté de la masturbation
: acte physiologique naturel ou pratique obscène ?
Le Grand dictionnaire universel du XIXE siècle ne s'embarrasse
guère d'états d'âme : " Nous n'avons point
à décrire ici un acte malheureusement aussi connu qu'il
est honteux ". La masturbation est communément. dési-gnée
à l'époque sous les termes " d'horrible plaie ",
de " lèpre hon-teuse " ou de " pratique abominable
"..."
..."L'acharnement de l'église à com-battre ce "
vice " culmine au XIX siècle, conservatrice, la masturbation
solitaire est vécue comme un acte antisocial, stérile,
incompatible avec une sexualité féconde au sens propre
comme économique du terme. La masturbation tue la famille, ciment
de la société..."
(Extrait de l'article d' Harry Ifergan)
..."Premier
médecin des USA, Jocelyn Elders a perdu son poste pour avoir
osé recommandé l'enseignement de la masturbation à
l'école. La faute de Jocelyn Elders n'est pas d'avoir fait du
prosélytisme pour les plaisirs solitaires, mais d'avoir mis l'accent
sur les problèmes de libido de ses concitoyens. En faisant l'éloge
de la masturbation, le ministre, qui s'exprimait dans le cadre d'une
soirée consacrée à la lutte contre le sida, faisait
avant tout oeuvre de prévention en rappelant les vertus "safe"
(sans risque) de la masturbation..."
..."Né à San Francisco, la ville du monde la plus
touchée par le sida, le "safe sex" a dépassé
le simple cadre des rapports sexuels pour devenir un mode de vie, un
comportement, une véritable philosophie. La communauté
gay, dans les années 1980, ouvre le bal en organisant des "Jack
off party" : en clair, des soirées de masturbations communautaires,
qui obtinrent les autorisations officielles des autorités sanitaires.
Des parties mixtes prirent le relais sous le nom de "Jack and Jill
parties". Ces réunions ont connu un grand succès,
jusqu'à cent cinquante personnes par réunion. Des "sex
safe parties" s'organisent par petits groupes d'hétéro
de dix à quinze personnes..."
..."Mais la masturbation, ça s'apprend. Betty Dodson, professeur
d'amour, apprend aux femmes à se donner du plaisir depuis plus
de vingt ans. On peut suivre ces cours grâce à sa vidéo,
en cours collectifs ou en leçon privée..."
(Extrait de l'article d'Armel Oger, "L'amour
sans faire l'amour")
Dans une récente
étude sur les comportements sexuels en France, 84 % des hommes
contre 42 % des femmes ont confessé s'adonner à la masturbation.
Les sexologues l'auréolent de toutes les vertus : sédative,
anti-stress et même consolatrice...La masturbation est même
leur principale prescription en matière de frigidité ou
d'anorgasmie chez la femme.
..."De nombreuses
personnes participant à mes séminaires se rappellent l'atmosphère
d'innocence joyeuse des premières explorations de sensations
sexuelles. Mais c'était proscrit par les adultes. C'était
dangereux. La peur exprimée des organes sexuels qui détenaient
un tel pouvoir, des instincts déchaînés et des passions,
faisait qu'ils devaient être tenus sous un contrôle strict.
Donc, notre éducation - nos parents, le clergé et les
professeurs - ont fait une mauvaise réputation aux organes sexuels.
Ces parties du corps étaient vigoureusement condamnés,
et en conséquence on leur donnait des noms vulgaires et laids.
Leur dignité était niée. Leur pouvoir était
écrasé et, en même temps, la capacité naturelle
du corps à ressentir l'extase et la joie à travers les
organes génitaux s'en trouvait grandement diminuée..."
(Extrait du livre "L'art de l'extase sexuelle"
de Margo Anand Naslednikow)
..."Les
gens d'Eglise, de la science, les moralistes, pédagogues, médecins
ont été unanimes à condamner la sexualité
" individuelle " pendant des siècles qui, selon eux,
représentait un véritable " fléau " qui
rendait " sourd, phtisique, rachitique, tuberculeux et dément
"..."
..."André Tissot, mèdecin suisse, publie en 1760
un ouvrage au retentissement énorme : " L'onanisme ou dissertation
physique sur les maladies produites par la masturbation ". Réédité
trente fois il servira de référence jusqu'au début
du XXème siècle..."
..."Dans les internats du XIXe siècle, la surveillance se
resserre : dortoirs éclairés toute la nuit, lits séparés,
ronde de maîtres. Les punitions sont à la hauteur du crime
supposé : grelots accrochés aux mains pendant la nuit,
fouet, cautérisation du clitoris au fer rouge, corsets et ceintures
enveloppant les parties sexuelles
"
(Extrait de l'article de Rica Etienne paru dans VSD)
|
..."L'activité sexuelle fait partie de nos instincts primaires,
au même titre que la faim, la soif et la fuite. Du moins en théorie,
avant que la religion et le sida ne s'en mêlent. "En réalité,
on fait du petit tourisme avec ce qu'on nous autorise comme sexualité,
c'est-à-dire 3% de nos capacités", affirme le sexologue
Jacques Waynberg, responsable de l'Institut de sexologie de Paris. Un
de ses collègues, le docteur Dietrich, psychanalyste et sexologue
au centre de sexologie de Tours, constate que "le manque d'activités
sexuelles satisfaisantes entraîne des désordres physiologiques
: insomnies, angoisses, stress et de nombreuses maladies psychosomatiques
comme la migraine, l'eczéma, l'ulcère de l'estomac..."Il
avance même, à la suite du psychanalyste américain
Wilhelm Reich, "qu'une sexualité harmonieuse et épanouie
a un effet sur l'apparition de certaines maladies chroniques, y compris
les cancers." Quant à la fréquence des rapports nécessaire,
même si elle varie selon les personnes, il la chiffre à
quatre "accouplements" par semaine..."
..."Alain Héril, psychothérapeute et auteur d'un
"Dictionnaire des fantasmes érotiques" dresse le bilan
des bienfaits physiologiques de l'orgasme: régulation de la production
d'adrénaline, augmentation des défenses du corps, meilleur
fonctionnement du système neurovégétatif... Les
médecins reconnaissent qu'une activité sexuelle régulière
serait tout à fait suffisante en matière d'exercice physique..."
(Extrait de l'article de chantal Bouchon dans Médecine
naturelle)
La plupart des
psy et sexologues recommande la masturbation pour la santé mentale
et sexuelle. Elle est une pratique naturelle, saine, bénéfique
et même d'intérêt public. Les gens attendent d'eux
qu'ils lèvent les interdits familiaux et religieux, ils viennent
chercher une autorisation.
Betty Dodson, sexologue reconnue, nous dit : " La masturbation
est la clef d'accès à la compréhension de son corps.
C'est d'ailleurs dès l'enfance que l'on devrait faire tomber
ce tabou et commencer à se caresser sans honte. C'est le meilleur
moyen pour la femme de découvrir sa sensibilité ".
Sources : " Les comportements sexuels en France
" d'Alfred Spira et Nathalie Bajos (La Documentation Française).
" 100 % Françaises ", d'Agnès Michaux (Editions
JC Lattès)." Francoscopie 1999 ", de Gérard
Mermet (Larousse).
Célibat
Les hommes n'ont plus la côte.
89 % des femmes célibataires disent qu'elles ne ressentent aucune
pression pour se marier et
74 % d'entre elles décrètent qu'elles sont très
heureuses sans homme.
Caresses et pénétration
60 % des femmes ne peuvent atteindre l'orgasme sans stimulation du clitoris.
18 % des femmes souhaitent que leur partenaire les caresse plus longtemps
avant de les pénétrer.
4 % des femmes préfèrent se passer de l'étape des
préliminaires.
68 % des femmes obtiennent un orgasme quand leur partenaire les masturbe.
" Si les unes ou les autres ont déjà éprouvé
des orgasmes lors des préliminaires, un coït vaginal ne
leur paraîtra pas forcément nécessaire. Du coup,
elles s'arrêteraient bien là
La femme nouvelle laisse
émerger son anima : elle est active, prend des initiatives, invente
des caresses ; elle a le droit de demander et de recevoir du plaisir
; elle n'est pas obligée d'accepter ou de solliciter systématiquement
la pénétration. " (Docteur
Gérard Leleu dans " Le traité des caresses "
éditions J'ai Lu.)
Orgasmes
49 % des Françaises disent ressentir des orgasmes très
intenses.
" On sait que pendant un orgasme, le cur d'une femme atteint
140 pulsations par minute au lieu des quelques 75 battements habituels.
Et ce n'est pas tout, l'orgasme déclenche des contractions vaginales
toutes les 0,8 secondes. "
Seulement 5 % des femmes avouent ne jamais ressentir d'orgasmes et 32
% se plaignent de ne pas en avoir à chaque fois, mais il y a
aussi 37 % d'entre elles qui pensent avoir trouvé leur point
G.
89 % des hommes et 75 % des femmes déclarent avoir atteint l'orgasme
au cours de leur dernier rapport. (Francoscopie 1999
- Gérard Mermet - Larousse -INSERM Sondages)
Virginité
17,2 ans est
l'âge moyen du premier rapport sexuel pour les hommes et 18,1
ans pour les femmes. (Selon une enquête coordonnée
par l'INSERM - 1992 et publiée par l'INED)
" L'âge moyen du premier rapport sexuel a beau être
17 ans en France, il y a quand même 47 % des Françaises
qui sont encore vierges à 20 ans. Par la suite, le chiffre diminue
très nettement, puisque seulement 2 % des femmes ne font l'amour
pour la première fois qu'après 25 ans. "
Fantasme
75 % des femmes rêvent d'être prises sauvagement.
" On est quand même 14 % à penser que notre partenaire
sexuel manque d'imagination. "
58 % des femmes fantasment de faire l'amour avec un autre homme que
leur partenaire. Du coup, à l'horizontale, 11 % des hommes et
6 % des femmes pensent régulièrement à des vedettes,
et la plupart fantasment sur des inconnu(e)s ou des ami(e)s avec lesquels
il ne s'est jamais rien passé.
Désir
sexuel
8,1 rapports sexuels en moyenne en 4 semaines pour les hommes et 8,2
rapports pour les femmes. (Selon une enquête
coordonnée par l'INSERM - 1992 et publiée par l'INED)
" Si vous vivez à deux, sachez que la fréquence des
rapports sexuels est de 13 fois par mois pour les couples formés
depuis moins d'un an, et de 7 fois par mois pour ceux qui ont plus de
quinze ans de vie commune. "
41 % des Françaises regrettent de ne pas avoir suffisamment de
désir sexuel.
4,4 % des femmes et 0,8 % des hommes disent avoir eu des rapports sexuels
imposés par la contrainte (8 % des 20-24 ans) (Francoscopie
1999 - Gérard Mermet - Larousse -INSERM Sondages)
10 % des hommes et 3 % des femmes ont déjà utilisé
une messagerie rose. (Francoscopie 1999 - Gérard
Mermet - Larousse -INSERM Sondages)
Pornographie
Ils sont 47 % à avoir vu un film ou un spectacle porno, contre
23 % pour nous. De même, 47 % d'entre eux (et seulement 19 % de
femmes) ont ouvert un journal porno. " En clair, voir les stimule,
tandis que rêver nous excite. " " Pour ce qui est de
visionner des films pornos ensemble, sachez que 23 % de femmes regardent
parfois une vidéo érotique avant de faire l'amour. "
Pratiques
sexuelles
90 % des français interrogés âgés de 25 à
34 ans déclarent avoir expérimentés fellation et
cunnilingus. Dans l'enquête Simon publiée en 1972 seulement
60% des hommes et 55% des femmes avaient connu l'une de ces pratiques.
30% des hommes ont au moins une fois pratiqués la sodomie et
24 % des femmes. En 1972, seulement 19 % des hommes et 14% des femmes.
(Selon une enquête coordonnée par l'INSERM
- 1992 et publiée par l'INED)
Masturbation
84 % des hommes et 42 % des femmes déclarent s'être masturbés.
Il y a vingt ans ces chiffres étaient de 73 % et 19 %. (Selon
une enquête coordonnée par l'INSERM - 1992 et publiée
par l'INED)
Prostitution
5% des hommes âgés de 20 à 29 ans déclarent
en 1992 avoir eu des rapports sexuels avec une prostituée. Ils
étaient 25 % en 1972. (Selon une enquête
coordonnée par l'INSERM - 1992 et publiée par l'INED)
Tendresse
64000 sur 90 000 femmes qui ont répondu, préférent
être étreintes doucement à la place des rapports
sexuels. Pour elles la sexualité n'apportent pas la tendresse
et l'intimité qu'elles recherchent. (Enquête de Ann Landers,
journaliste, à ses lectrices)
75% de femmes souhaitent que l'homme de leur vie leur consacre plus
de temps :
78% utiliseraient ces moments à dîner aux chandelles
69% à se promener en gondole
23% à écouter de la musique romantique
38 % préfèreraient qu'il s'installe derrière les
casseroles
La raréfaction des mots tendres et des cadeaux est citée
comme la principale cause du déclin amoureux
(Sondage Harlequin liop réalisé en 1998
auprès de 6124 femmes de 21 pays)
Couples
L'union libre en 1962 : 2,9 % - en 1990 : 12,4 %.
Le nombre de divorce a quadruplé depuis 1960
42 divorces pour 100 mariages en 1996 (117.716 divorces en 1996)
4 naissances sur 10 se produisent hors du mariage, contre 1 sur 10 en
1980
(Francoscopie 1999 - Gérard Mermet - Larousse -INSERM Sondages)
10% des couples français prennent leur pied et s'enrichissent
dans leur vie sexuelle, 90% sont donc atteints de dysfonctionnements
sexuels.
2 couples français sur 3 se séparent à cause de
dysfonctionnements sexuels.
(Article paru dans Penthouse)
Avortement
Environ 220 000 avortements pratiqués chaque année, plus
ou moins 1 avortement pour 4 naissances ; Age moyen 29 ans
Le taux de mortalité des mères par avortement est de 3
pour 1 million
La Russie détient le record, avec 180 avortements pour 100 naissances
vivantes, soit 2,4 millions en 1995 (et 4,1 millions en 1970)
Il faut que chaque femme ait en moyenne 2,1 enfants au cours de sa vie
pour avoir un nombre égal d'enfants et de parents
(Francoscopie 1999 - Gérard Mermet - Larousse
-INSERM Sondages)
Selon un sondage
international
51 % des Canadiens et Canadiennes manifestent une sollicitude pour leur
partenaire dans la recherche du plaisir
45% des Français et Françaises
par contre 61 % des Américains s'intéressent avant tout
à leur propre satisfaction.
Pays où l'on fait le mieux l'amour :
51% France, 44% Italie, 37 % Etats-Unis, 28% Brésil, 22% Espagne,17%
Angleterre et Allemagne, 9% Thaïlande et Russie, 7% Pologne.
|
..."Les anciens textes d'alchimie sont remplis d'images complexes
et ambiguës cachant les secrets de la discipline aux non initiés.
A un niveau plus profond, l'alchimie impliquait une transformation personnelle,
spirituelle et sexuelle, et ses secrets étaient surtout relatifs
aux moyens d'atteindre ce Grand uvre. Deux disciplines orientales
soulignent l'aspect transcendant, religieux et spirituel de la sexualité
: le tantrisme indien et le taoïsme chinois. Elles considèrent
les pratiques sexuelles comme une voie pour atteindre la conscience
divine, la régénération physique, la longévité
et l'union avec le divin. Plusieurs aspects de cette discipline sont
aujourd'hui amplement connus, mais seulement les initiés savent
qu'il existe une dérivation alchimiste du tantrisme et du taoïsme.
Comme nous le verrons, c'est en cela même que consiste la vraie
nature de l'alchimie occidentale.
Même si l'alchimie fait une référence explicite
à la transformation des métaux vils en or, la vraie alchimie,
en réalité, est à l'intérieur du corps même.
Il est impressionnant de noter que l'alchimie médiévale
européenne ne semble pas avoir eu une base sexuelle claire. C'est
seulement récemment que l'Occident a découvert la "
sexualité secrète ". Il est difficile de nier que
les enseignements alchimiques cachaient des secrets sexuels magiques,
étroitement liés à la sagesse tantrique. Depuis
longtemps le tantrisme et le taoïsme sont reconnus comme les voies
de transmission de la tradition orientale de la sexualité sacrée,
tandis qu'en Occident il n'y aurait pas eu de tradition aussi explicite,
à moins de l'identifier à l'alchimie.
Les images sexuelles dans les textes alchimiques semblent très
claires : la Lune, par exemple, dit à son époux, le Soleil
"Oh Soleil, tu ne fais rien par toi-même si je ne suis pas
présente avec mon énergie, comme le coq ne peut agir sans
la poule. " Les expériences alchimiques sont proposées
sous forme "d'accouplement " ou "copulation ". Le
symbolisme alchimiste utilisait des paroles soigneusement choisies pour
communiquer des instructions complexes, qui recelaient un sens sexuel
et chimique. Etant donné les références explicites
à la sphère sexuelle, il est étrange que les savants
aient toujours considéré l'alchimie comme une discipline
purement chimique. Il est probable que dans la culture occidentale l'aspect
sexuel de l'alchimie ne pouvait trouver place.
Dans la revue française d'ésotérisme " l'Originel
", Denis Labouré, une autorité dans le domaine de
l'occultisme, écrit : " L'alchimie intérieure est
bien connue dans le taoïsme ou l'hindouisme, tandis que l'Eglise
a obligé les auteurs occidentaux à une grande prudence.
Cependant, de nombreux textes font clairement allusion à cette
alchimie ". L'utilisation du symbolisme métallique, utilisé
en Egypte à Alexandrie du 1er au 3ème siècle, remonte
aux origines de l'alchimie.
Les formules magiques égyptiennes utilisaient des métaphores
extraites du monde des métaux en référence aux
pratiques sexuelles : les alchimistes en adoptèrent simplement
les images. Par exemple un "charmant amour égyptien ",
attribué à Ermete Trismegiste, fait symboliquement référence
à la technique de forgeage d'une épée : "
Porte-moi l'épée, trempée dans le sang d'Osiris,
et pose-la dans la main d'Isis. Tout ce qui se forge dans ce four respire
aussi dans le cur et le foie, dans les lombes et le ventre de
la femme. Porte-la dans la maison de l'homme et laisse-la lui donner
ce qui est sien, à sa bouche ce qui est dans sa bouche, à
son corps ce qui est dans son corps, à la verge ce qui est dans
son ventre "
L'alchimie secrète du Moyen-Age puise ses racines dans les premiers
siècles de l'ère chrétienne où Isis jouait
un rôle important. Dans un traité, Isis raconte comment
elle obtint les secrets de l'alchimie par un " ange et prophète
" taquinant son désir sexuel, mais elle ne s'y abandonna
pas tant qu'il ne lui eut pas confié ses secrets. Les textes
alchimiques les plus anciens sont riches en symboles qui font allusion
aux techniques secrètes de la sexualité sacrée.
Ils font probablement référence à la tradition
égyptienne dont on trouve des traces dans un texte connu comme
le " papyrus érotique de Turin ", ville dans laquelle
il est conservé. Il fut longtemps considéré comme
un exemple de pornographie égyptienne mais est aujourd'hui interprété
en tant que description d'un rituel religieux. Le pharaon et son épouse
étaient tenus quotidiennement à réaliser une pratique
religieuse qui impliquait la masturbation comme représentation
symbolique de la création de l'univers par le Dieu Ptah..."
(Extrait du livre "La révélation
des Templiers" par Lynn Picknett et Clive Prince)
|
..."Quelques-unes des premières sectes gnostiques pratiquaient
des rites sexuels et furent donc condamnées par l'Eglise, comme
toutes les sectes hérétiques qui étaient favorables
au sexe. Même les troubadours étaient des interprètes
d'un mysticisme érotique. L'amour du chevalier pour sa dame reflétait
une dévotion pour le principe féminin. Le contenu des
poèmes de cette tradition, où se fondent "spiritualité
et luxure " peut être interprété comme une
série d'allusions à la sexualité sacrée.
Le symbole principal des troubadours était la rose dont l'anagramme
est Eros. Les grandes rosaces des cathédrales gothiques sont
toujours orientées à l'ouest, la direction sacrée
des divinités féminines, et elles sont proches des sanctuaires
dédiés à la Vierge Noire, qui s'élevèrent
souvent sur d'antiques lieux de culte réservés aux divinités
féminines païennes et liés à la sexualité
sacrée..."
..." Dans le document de Montgomery, Marie-Madeleine, femme de
Jésus, est décrite comme prêtresse d'un culte féminin.
Si Marie-Madeleine était réellement une prêtresse,
pourquoi oignait-elle Jésus et pourquoi lui permettait-il de
le faire ? En effet, dans le rite païen, le roi sacré se
faisait oindre par une prêtresse de grade élevé
et donc l'union se faisait à travers l'acte sexuel. L'union sacrée
était la principale fonction de la "prostitution du temple
" : L'acte sexuel entre un homme et une prêtresse était
le moyen de recevoir la gnose et de faire l'expérience du divin
et dirigeait le rite de façon à ce que le rapport sexuel
produise pour les deux des bénéfices physiques, spirituels
et magiques. Personne ne pourrait être plus éloigné
des positions de l'Eglise à propos de l'acte sexuel et à
propos des femmes. Marie-Madeleine étant une prêtresse,
le monde hébraïque patriarcal l'aurait inévitablement
jugée comme pêcheresse. Dans les Evangiles gnostiques,
Marie-Madeleine est identifiée comme Marie Lucifer porteuse de
lumière, qui donna l'illumination à travers la sexualité
sacrée. Il y a des liens entre la prostituée sacrée
Sofia, la Vierge Noire, Marie-Madeleine et Isis.
Dans la tradition du mariage sacré, la prêtresse choisissait
le moment de la mort de l'homme. En ce sens on pourrait considérer
que l'onction du Christ était l'annonce que, pour Jésus,
était arrivé le moment du sacrifice. Jésus affirmait
que Marie-Madeleine aurait été élevée au-dessus
des autres apôtres et aurait guidé le règne de la
lumière. Pierre demanda un jour pourquoi Jésus embrassait
toujours Marie-Madeleine sur la bouche. L'évangile de Philippe
écrit que Marie-Madeleine était la partenaire sexuelle
de Jésus et que l'union entre les époux est l'illumination.
Les Evangiles gnostiques énumèrent cinq rites d'initiation
ou sacrement : le baptême, l'onction chrismatique, l'eucharistie,
la rédemption et la plus importante de toutes : la chambre nuptiale..."
... " Jésus, Jean-Baptiste et Marie-Madeleine prêchaient
essentiellement le même message, mais ce n'était pas celui
auquel: les personnes croyaient. Ils ont sans doute porté en
Palestine la connaissance gnostique du divin, baptisant ceux qui cherchaient
cette connaissance et les initiant à l'antique tradition occulte.
Firent aussi partie de ce mouvement Simon et Hélène. Le
rite comprenait le baptême et la célébration des
mystères égyptiens, mais la suprême initiation se
réalisait à travers l'extase sexuelle..."
(Extrait du livre "La révélation des Templiers"
par Lynn Picknett et Clive Prince)
Tantrisme
..."Selon l'Encyclopedia Universalis on réserve le nom de
tantrisme à la forme d'hindouisme qui s'exprime dans des textes
sanskrits médiévaux appelés tantra, pratiques mystiques
qui revalorisent la sexualité et l'élèvent au niveau
du sacré. Ces ouvrages volumineux présentent une cosmologie,
une description des rites à accomplir et tout un ensemble de
"recettes spirituelles " permettant à l'adepte de dépasser
sa condition humaine.
Le tantra invite d'abord à reconnaître en chaque individu
la présence d'un élément mâle (l'âtman,
"âme") et d'un élément femelle (la sakti).
L'adepte apprend à éveiller la sakti, que l'on compare
à un serpent femelle (la kundalini) lové à la base
du corps. Tirée de son sommeil, la déesse se dresse comme
une flamme ranimée et monte jusqu'au cerveau où elle réalise
son union avec l'âtman. Dès lors, l'individu est délivré,
c'est-à-dire qu'il n'aura plus à subir les lois de la
transmigration.
Jouir dans la philosophie tantrique, consiste à se rapproche
d'un point ultime duquel on comprend enfin les frontières de
l'Etre, et par conséquent du cosmos. C'est pourquoi la retenue
de l'éjaculation est la base du tantra, seul moyen d'appréhender
un état supérieur, de prendre conscience de la totalité
de son être, et donc de parvenir à l'extase..."
(Extrait de l'article de Jean-Sébastien Stehli et François
Rousselle paru dans Globe)
..."Quand
la sexualité n'est pas envisagée sous son aspect spirituel
ou sacré, elle est considérée comme une activité
purement physique, instinctive, et, ainsi elle n'est pas respectée.
Elle est souvent mal employée, associée au pouvoir personnel
- la domination d'un sexe sur l'autre - et à la conquête.
Privée de ses dimensions sacrées, l'énergie sexuelle
est réprimée et finalement dirigée contre la vie,
ce qui conduit à l'irrespect, à la maladie, aux abus,
au viol et à d'autres formes de violence sexuelle.
Un conditionnement social négatif engendre inévitablement
la peur, et cette peur est transmise de génération en
génération, par l'intermédiaire d'agents bien intentionnés,
les parents, les professeurs, la religion. Dans l'enfance, beaucoup
d'entre nous assimilent les attitudes de condamnation de la sexualité
sans même se rendre compte de ce processus. Ce conditionnement
paralyse notre spontanéité, notre expression de la vitalité
sexuelle, notre plaisir et notre capacité d'aimer et de nous
honorer réciproquement..."
..."Une idée reçue est que le tantrisme équivaut
à une orgie sexuelle et qu'il encourage la complaisance hédoniste.
Historiquement, les sociétés ont oscillé continuellement
entre répression sexuelle et permissivité. En vous abandonnant,
vous répétez des actes routiniers d'une façon mécanique.
Si vous êtes tyrannique, vous ne découvrirez jamais ce
que la sexualité peut être. Le tantrisme est la voie du
milieu. Il n'est ni indulgence ni répression. Il vous enseigne
à regarder en face votre sexualité pour comprendre, ressentir
et transformer, au lieu de lui être soit hostile, soit asservi..."
(Extrait du livre "L'art de l'extase sexuelle"
de Margo Anand Naslednikow)
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