-
bénéficier de défenses immunitaires passives
moléculaires et cellulaires parfaitement adaptées au
milieu et aux contraintes environnantes
- de réaliser la maturation définitive de son système
immunitaire, de son organisation hormonal et de surveillance des croissances
cellulaires
- de recevoir tous les nutriments afin de se développer et
acquérir les fonctions neuro-sensoriellesles propres à
l'espèce tout en faisant face aux dépenses de fonctionnement,
dont la régulation thermique
Les
laits sont très différents les uns des autres. Ils ne
sont pas construits au hasard, chaque molécule a sa raison
d'être au service d'un projet existentiel. Cette précision
rend compte des problèmes qui surgissent lorsqu'on nourrit
un nouveau-né avec un lait d'une autre espèce.
Le
lait de vache fait grandir, il fait faire de la masse, il est dans
la nature du veau de se développer plus rapidement, c'est donc
logique, d'où sa richesse en protéines, en calcium et
en zinc notamment. Si on nourrissait un baleineau avec du lait de
vache, il dépérirait car ses besoins sont très
différents.
LAIT
DE FEMME
On
prouvait, il y a quelques années, la supériorité
du lait maternisé sur le lait de femme par le fait que les
paramètres de croissance étaient meilleurs avec le premier.
Actuellement on accepte l'idée que la norme est celle obtenue
avec le lait de femme. D'ailleurs on diminue de plus en plus le taux
protéique des laits maternisés pour éviter la
surcharge pondérale et le surmenage métabolique lié
à l'excès protéique.
On
sait que les enfants allaités ont un meilleur quotient intellectuel
et sont moins malades.
Des
différents constituants du lait, le seul qui reste positif
sur le plan nutritionnel est sa richesse en calcium, encore que l'on
puissse se demander si l'excès (quatre fois plus que dans le
lait de femme) n'est pas dénué d'inconvénients,
aussi bien chez le tout petit que chez l'enfant ou l'adulte si la
consommation est importante.
Pour
environ un gramme de calcium on se trouve dans l'obligation de consommer
une grande quantité de graisses, de protéines et de
sucre dont les méfaits sont bien établis.
- Les graisses du lait sont nocives à tout âge, sans
aucune nuance. Un verre de lait, même écrémé,
contient autant de graisses que trois tranches de lard.
- Les protéines ne valent guère mieux. Leur rôle
allergissant est bien connu et elles favorisent l'éclosion
de manifestations allergiques à d'autres substances. C'est
aussi par le biais de ses protéines que le lait participe très
probablement à la génèse de certains cancers
dont ceux du sein et de la prostate.
- Le sucre du lait est mal digéré par la plupart des
êtres humains à partir de l'âge de deux à
trois ans (troubles du transit, maux de ventre, ballonnements).
Le
lait de femme comporte environ 20% d'oligo-fructo-saccharides favorables
au bon fonctionnement intestinal et immunitaire, pas du tout celui
de la vache.
Les
vitamines antioxydantes (A, E et O) sont peu présentes dans
le lait de vache, environ cinq fois moins que dans celui de la femme,
la vitamine D de même ainsi que les minéraux qui posesnt
le plus de problèmes en pratique courante : le fer et le magnésium.
On
dit que le lait de vache est une source importante de calcium. C'est
vrai pour le veau mais pas pour nous.
Le calcium de lait de vache nous est inaccessible : celui-ci contient
beaucoup trop de phosphore pour notre organisme. Or cet élément
stimule les deux glandes parathyroides qui, du coup, bloquent le processus
d'assimilation du calcium.
L'INSTINCT
DES MERES HUMAINES
Dans
l'antiquité, les fermiers utilisaient le lait pour le beurre
et le fromage. L'instinct des mères humaines, qui possédaient
encore une abondance de lait pour allaiter leurs enfants, les poussaient
à refuser le lait de vache et à le considérer
comme un aliment inadéquat pour leurs bébés.
En cas de perte de leurs mères, les enfants étaient
allaités par des nourrices.
Cette situation changea graduellement à partir de la fin du
XVIIIème siècle, quand les médécins commençèrent
à recommander le lait de vache en remplacement du lait humain
donné par les nourrices qui, quelquefois, causaient des problèmes
familiaux. C'est ainsi que naquit une industrie dépendant de
la manipulation et la dégénérescence physique
des vaches. La vache a surpassé les 3 litres de lait qu'elle
donnait chaque jour pour l'alimentation exclusive du veau jusqu'à
produire 30 litres quotidiens. Son pis arrive à peser 50 kg.
20 % des vaches laitières sont boiteuses et 25 % souffrent
d'infections telles maminitis ou mastidis (le lait contient du sang
et du pus), dues aux conditions hostiles et anormales de l'environnement
dans lequel elles se trouvent.
LA
VACHE : ANIMAL HERBIVORE NOBLE
La
vache est un animal herbivore noble exploité pour sa chair,
son lait et sa peau. C'est un animal sensible et pacifique qui mérite
le plus grand respect. Son espérance de vie de plus de vingt
ans se voit cruellement tronquée et frustrée par une
fin d'existence brève dans un abattoir lugubre, à l'âge
de trois ou quatre ans. La vache est débilitée et détruite
par maintes maladies causées entre autres par les antibiotiques,
les hormones et une alimentation insuffisante à ses besoins
physiologiques et psychiques. Forcée de consommer de la nourriture
contenant les restes hachés des cadavres infectés de
ses congénères, la vache, devenue cannibale, n'est qu'une
réflexion déformée et pathétique de sa
vraie nature.
On
ne peut pas continuer à ignorer l'énorme souffrance
qui résulte de la séparation traumatique des veaux de
leur mère dans les systèmes intensifs de production
de viande ou de lait destinés à la consommation humaine.
Dans des conditions normales, un veau serait allaité pendant
6 mois par sa mère malheureusement dans la réalité,
il en est séparé au bout de 3 jours. Un quart des veaux
séparés de leur mère à la naissance sont
destinés à la production laitière. Le reste,
exploités pour satisfaire la demande de viande de veau blanche,
sont obligés de rester dans l'obscurité d'une étable
pendant environ 6 mois, privés du contact de leur mère
et de leurs semblables. Ils ne peuvent pratiquement pas bougés,
leur tête est lié à un abreuvoir qui au lieu de
l'eau, contient un liquide artificiel reconstitué, sans aucune
alimentation solide, ni paille, ni fibre.
LA
NATURE A CREE LE LAIT DE CHAQUE ESPECE
De
même que chaque espèce a sa propre composition sanguine
particulière, le lait aussi varie selon les nécessités
des espèces. La nature a créé le lait de chaque
espèce pour satisfaire ses nécessités nutritives
particulières, avec un pourcentage de protéine adéquat
au rythme du développement de chaque espèce depuis la
naissance. Un lapin, par exemple, double son poids de naissance en
6 jours, un chat en 9 jours, un veau en 47 jours et un bébé
humain en 3 mois.
Dû
à sa conservation limitée, le lait de vache est un des
produits les plus traités industriellement : pasteurisé,
homogénéisé, stérilisé, condensé,
écrémé, concentré, aromatisé, UHT,
etc.
Le
lait, non seulement inadéquat pour notre espèce, est
un concentré d'antibiotiques, d'hormones (oestrogènes),
plagicides et microtoxiques, sans qualité biologique, facilement
remplaçable par les laits végétaux de soja ou
d'amandes.
(extrait
de Biocontact septembre 2000)